• Les alpinistes ... les pros !

    Bruno l'alpiniste

    Mon destin, était, que je mourrai dans ma montagne adorée
    C'est à vous, mes camarade de cordée, 
    Que j'adresse ce testament

    Allez voir ma mère, mes grands parents,
    Et dites leur, que je suis mort heureux
    Que je n'ai pu souffrir puisque j'ai pensé à eux
    Dites à mon père que je suis devenu, un homme, grâce a lui
    Dites à mes amis que c'est a eux, que je passe maintenant le relais
    Pensez à ma fiancée vivant désormais avec moi dans l'éternité, au Nirvana des sommets immaculés

    A mes frères alpinistes, qui retrouveront mes traces en souvenirs, et celles de ma dernière cordée
    Dans le granit du Zinal.
    A toi, mon meilleur compagnon, a celui qui m'a donné ma seule passion, mon Père :
    Prends mon piolet
    Je ne veux pas que lui meure de honte
    Emmène le dans quelque belle face 
    Et cale-le là sur un petit cairn que tu auras fait rien que
    pour lui
    Loin du passage des foules
    Dresse le pour qu'il soit
    L'aurore triomphante sur le glacier
    Et le coucher sanglant derriere la crête et ne regrette rien ... je suis bien ! 

    Et pour vous familles et amis , voici mon cadeau:
    Prenez mon Mjöllnir et que vos coups dans le granit
    Secouent de battement,  ma dépouille de frissons de volupté
    Faites tant de bruit, dans la paroi et sur la crête
    Que je vous entendrai, car je serai prés de vous ... 

     Dans mon monde, Dans ma vie nouvelle, Dans ma passion 

    Rappelez vous que je suis heureux dans la mélodie du vent, dans le froid de la glace, avec la chanson des choucas espiègles, et des marmottes au cri strident 

     Moi, L'alpiniste,   le 28 juin 2022 

    Bruno l'alpiniste L'alpiniste Bruno l'alpiniste

    En hommage a Thomas et sa fiancée et Bruno ! 

    Jeannette et Maryline 

    Bruno l'alpiniste

     

    Sur les médias je lis toujours que les alpinistes sont des fous, des inconscients, Thomas et sa fiancée, Bruno, faisaient partie du Club Alpin, ce sont des professionnels, ne l'oubliez jamais, avant de critiquer car ils n'avaient pas de Guides, ils étaient guides ...

    Moi l'alpiniste, je suis ulcérée et en colère...

    Mais celui qui ne prends pas un simple masque avec la covid pour sauver la vie des autres, car juste cela les gênent tout simplement !!!!!!   celui qui roule a 150 sur les routes, en slalomant avec des voitures poubelles ...et tous les excès et l'égoïsme ,  et j'en passe et des meilleurs !   

    alors STOP 

    *****

    L’alpinisme de haut niveau. Une discipline que les médias aiment à qualifier d’ « extrême » même s’ils n’en parlent que rarement. Le grand public ne découvre bien souvent ces exploits du bout du monde qu’à l’occasion de catastrophes.

    Et pour cause, l’alpinisme n’est pas un bon client pour les journalistes. On ne comprend pas bien ce qu’ils y cherchent, et pour quelles raisons. On n’est pas bien capable de dire si l’un est meilleur que l’autre, si un sommet est plus difficile qu’un autre. S’ils sont inconscients ou artistes… Georges Mallory (alpiniste britannique du début du XXe siècle) n’aide pas à mieux comprendre l’affaire : « Pourquoi grimper les montagnes ? parce qu’elles sont là ! ».

    Les femmes et les hommes qui se lancent dans de telles aventures, ne le font pas pour une quelconque gloire. Ils ne cherchent pas à impressionner, à être reconnus dans la rue. Ils cherchent avant tout à mieux se connaître eux-mêmes. A atteindre leurs limites, à mieux se comprendre. Pour y arriver, ils prennent des risques. Mais ce ne sont pas des fous, des êtres irraisonnés qui n’ont peur de rien. Ces risques sont calculés, mesurés, pesés. Si la balance penche trop dans la mauvaise direction, ils renoncent. Ils font demi-tour, machine arrière. Et ils réessaieront une prochaine fois. Tous les alpinistes, petits ou grands, se sont inclinés face à la puissance de la montagne. Une météo incertaine, trop de neige instable, un vent trop puissant, un coup de fatigue…

    La « course en montagne », une course qui porte mal son nom

    Cette discipline n’est pas chronométrée. On n’y fait pas la course. Si l’alpiniste regarde sa montre, c’est pour savoir s’il devra bivouaquer dans la voie, accélérer pour éviter l’orage ou sera rentré à temps au refuge pour un bon repas chaud. Un sport sans perdant ni vainqueur. Voilà qui n’est pas banal. L’alpiniste veut parfois être le premier à arriver sur un sommet, à emprunter une voie… non pas pour gagner face aux autres mais pour savourer le privilège d’emprunter un itinéraire vierge, que seule la nature a jusque-là parcouru. Arrivé au sommet, il pourra profiter pendant quelques longues minutes de la splendeur d’un paysage, de la satisfaction d’avoir surmonté une difficulté qu’il croyait indomptable. Ou tout simplement, comme le disait Lionel Terray : « la satisfaction animale de sentir que je viens de sauver ma peau ».

    Grimper à nouveau. Car même lorsque des moments tragiques viennent ponctuer ces aventures en haute altitude, cet univers agit sur les alpinistes comme une drogue dure. Difficile de se désaccoutumer.

    Ne critiquez pas les alpinistes qui vous paraissent insensés et fous, et certains diront bien fait pour eux !  Ils ont au moins une passion saine que vous n'aurez jamais, a vous les détracteurs  ! 

    Je vais mourir d'un cancer, sans risque dans mon lit, comme beaucoup de lambda ... Même si j'aurais préféré mourir dans la volupté de la neige a jamais recouverte dans son blanc cercueil. 

    A tous mes compagnons de cordées, et a la grande famille des alpinistes dont je fus

    Maryline 

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