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Par Uluru le 11 Juin 2017 à 23:00
Nuit du 28 au 29 mars 2008.
Ramène moi le soleil.
Ramène moi le soleil
A défaut de me donner la lune.
Je voulais monts et merveilles
Mais je n’ai que les dunes.
Bien pénible réveil.
Je voulais une larme
Joyau, pierre précieuse
Et en garder le charme
D’une promesse heureuse.
Tu me laisses sans armes.
Et le sable s’écoule
Au travers de mes doigts.
Il ne laisse que la houle
Projection de l’émoi,
Une pierre qui roule.
Tu t’envoles, tu me laisses
Sans un regard derrière
Pour unique caresse
Un rayon de lumière
Un signe de ta tendresse.
J’attendrai ton retour
Sur le sable des dunes
Egrenant chaque jour
Me perdant dans la lune.
Ton départ est si lourd.
Ramène moi le soleil
De tes rires enchanteurs.
C’est une joie sans pareille
Qui étreindrait mon cœur
Pour un nouvel éveil.(Jeanne.D.B)
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Par Uluru le 10 Avril 2017 à 19:59
Duel de sentiments
De moi à moi
« Pour un instant, ou bien un seul regard,
Je donnerais, je crois, la terre entière. »
Le seul problème, ça me parait bizarre,
Je ne sais à quoi rime cette chimère.
Est-ce bien moi qui prononce ces mots ?
Et à qui ? A quel être s’adressent-ils ?
Insondable mystère de mon âme en lambeau
Libérant un doux parfum d’émoi très subtil.
Bien sûr, la nostalgie frappe parfois à la porte.
Tu ne sens plus des bras te serrer sur un cœur !
Bats-toi mon âme, si tu le veux tu seras la plus forte
Fuis l’ombre des désirs, pour toi ce n’est qu’un leurre.
Arrête ! Arrête de cogner mon cœur, tais-toi
Je ne te laisserai pas ébranler mon refuge.
Je t’interdits l’amour et tous ses désarrois
Pour un peu de ses joies, tu t’exposes au déluge.
Je te donne en échange des amitiés sincères.
Il n’y en a pas beaucoup mais elles te sont précieuses.
Elles pansent les blessures d’un passé, d’un enfer
Alors éteins en toi ces braises insidieuses.
Et puis si malgré tout ton cœur désire aimer
Il est un horizon facile à découvrir.
Choisis bien la nuance du verbe à conjuguer
La tendresse en ton cœur, ça, tu peux la nourrir.
J.D.B
(écrit dans la nuit du 17 au 18 novembre 2008)
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Par Uluru le 21 Février 2017 à 21:14
"Je", "Anne" et le rêve
C'est l'heure nocturne où l'astre lunaire
Entraîne l'esprit dans ses errances.
Au seuil de mon imaginaire
Pégase piaffe d'impatience.
"Je" sent tout son corps s'estomper
Tandis qu'une ombre diaphane
S'en va rejoindre le mythe ailé.
L'ombre, "Je" la nomme "Anne".
Alors que "Je" repose inerte,
"Anne" revêt de beaux habits
Pour un voyage, une conquête
Dans l'univers de l'infini.
Une robe tissée de voie lactée,
Un sceptre aux incrustations de nacre
Un diadème d'étoiles sur ses cheveux dorés,
Pégase l'emmène vers son sacre.
Son royaume c'est la nuit
Et les planètes la saluent.
Dame la lune, son amie
Éclaire sa route dans l'inconnu.
Le temps d'un rêve, le temps d'un songe
"Anne" règne sur les constellations
Et tant heureuse qu'elle en prolonge
Son doux voyage plein d'illusions.
Ne jamais revenir à la réalité,
N'être plus rien et pourtant tout
Petite étoile sublimée
seule esquisse d'un rêve fou.
"Anne s'obstine dans ses délires.
"Je" pressent une déchirure
Et pour l'empêcher de trahir
Prie le soleil dans un murmure.
L'aube d'un jour nouveau renaît
Et "Je" résolue,tire la corde d'argent
Ramène à elle "Anne" et son secret
Pour saluer ensemble ....le soleil levant.
"Je", l'être dans sa réalité.
"Anne",l'être dans son imaginaire.
"Je" et "Anne", l'être dans son entièreté.
"Jeanne" juste un être ordinaire .
Poème écrit dans la nuit du 10 au 11 février 2008
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Par Uluru le 8 Janvier 2017 à 16:31
Rose pivoine
Pleure ma belle, je recueille tes larmes
Et les porte à mes lèvres en ultime baiser.
Sublime sensation, ode à ton charme
L’ombre d’un rêve s’étire sur la fatalité.
Dans le creux de ma main reposent tes pétales
Je les porte sur mon cœur, perles diaphanes
Reine du printemps, chère petite vestale
Cueillie bien trop tôt dans l’aube paysanne
Rose pivoine, ton prénom inspire une caresse
Que je ne peux m’empêcher de t’offrir
Je ressens pour toi une folle tendresse
Je ne peux te trahir, restes un souvenir.
Tu étais le présent d’une très chère amie
Qui te donna à moi, peut-être pour un sourire
Tu étais essence odorante, d’une tendre harmonie
Et quand je te reçus, je ne pus que frémir….
Jeanne.D.B
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Par Uluru le 7 Janvier 2017 à 16:46
Tentative de peinture à l'acrylique sur toile blanche
lol c'est pas gagné
Rêverie autour d'un "si"
Si je pouvais un jour
Décider d'un endroit
Pour mon dernier séjour
Je voudrais, je le crois
Reposer pour toujours
Dans un berceau de bois
Et sans de grands discours.
Une clairière reposante
Au coeur de la forêt.
Un lac aux eaux dormantes
Protègerait ma paix.
Et la mousse odorante
Ma tombe couvrirait
de senteurs persistantes.
Et parfois tu viendrais
T'asseoir sur une souche;
Et tu me parlerais
du soleil qui se couche.
les arbres te chanteraient
Tous les mots que ma bouche
Jamais ne prononçait.
Pudeur trop encombrante
Secret trop bien gardé.
Les ondes du lac,dansantes
Au gré de l'Alizé
T'avoueraient mes manques,
Mes rêves torturés
Quand tu partais, fuyante
Puis dans le grand silence
De l'automne finissant
Tu pleurerais l'absence
De mes rires rassurants,
De ma belle inconscience,
De ma vie t'échappant.
Bien trop brève existence.
Toi qui gît en mon coeur
J'attendrai, languissante
ces instants enchanteurs
Des souvenirs constants
Pour se rejoindre ailleurs
Bien au-delà du temps.
Eden est une splendeur.
Puis à la nuit tombante
Te sentant pacifiée
Et encore indolente
Tu prendrais une poignée
De la mousse odorante
Symbole d'éternité
Sur nos âmes ferventes.
Par delà le couchant
Bercée par ta candeur
Je suivrais ton pas lent
Réchaufferais ton coeur
Tout en te murmurant:
Je t'attendrai ailleurs
Bien au-delà du temps.Jeanne.D.B
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Par Uluru le 6 Janvier 2017 à 16:12
Si tout est sombre, tout est chaos
Ouvre la porte et les rideaux
Laisse entrer la chaleur
Qui réchauffe le coeur.
Quand l'orage s’abat
Et t'affronte en combat,
Si tes amours s'enfuient et lentement se meurent,
Qu'ils suivent leur destin mais s'endorment sans peur,
Alors....
Ouvre ton âme, ouvre ton coeur
A l'amitié, ce grand bonheur..Jeanne.D.B
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Par Uluru le 29 Novembre 2016 à 18:58
La musique et moi
dédié à tous ceux qui aiment la musique
Fragile vision qui ne tient qu’à un Fil !
La musique m’inspire une douce harmonie
Et tandis que les notes s’égrennent, volubiles
Mon âme se vêt d’une tendresse infinie.
Et sur un piano que dessine mon mental
Beethoven entame « Sonate au clair de lune ».
Oh divine musique, enchantement, doux régal
Tu me plonges dans une rêverie peu commune.
Et puis subitement « Nightingale » de Yanni
Résonne dans ma tête, infiltre tout mon être.
C’est la joie, le bien-être qui soudain m’envahit
Vertige fugace où je viens me repaître.
Alors Vangelis m’offre une élévation
« Le dernier des mohicans » me montre l’invisible
Et au son du tamtam il m’ouvre un horizon
Un simple regard sur des contrées paisibles.
Et puis André Rieu soulève son archet
Entonne l’histoire d’un amour trop tragique.
Alors son violon pleure « Roméo et Juliette »
Réunis dans la mort qui leur fût fatidique.
Musique des sphères aux pouvoirs magiques,
Baume salvateur posé sur mes tourments
.« Si tu savais mon frère » comme tu es romantique
Me chante Yannick Noah. Oh quel envoûtement.
Ecrit dans la nuit du 26 au 27 juillet 2008
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