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    Nuit du 28 au 29 mars 2008.

    Ramène moi le soleil.


    Ramène moi le soleil
    A défaut de me donner la lune.
    Je voulais monts et merveilles
    Mais je n’ai que les dunes.
    Bien pénible réveil.

    Je voulais une larme
    Joyau, pierre précieuse
    Et en garder le charme
    D’une promesse heureuse.
    Tu me laisses sans armes.

    Et le sable s’écoule
    Au travers de mes doigts.
    Il ne laisse que la houle
    Projection de l’émoi,
    Une pierre qui roule.

    Tu t’envoles, tu me laisses
    Sans un regard derrière
    Pour unique caresse
    Un rayon de lumière
    Un signe de ta tendresse.

    J’attendrai ton retour
    Sur le sable des dunes
    Egrenant chaque jour
    Me perdant dans la lune.
    Ton départ est si lourd.

    Ramène moi le soleil
    De tes rires enchanteurs.
    C’est une joie sans pareille
    Qui étreindrait mon cœur
    Pour un nouvel éveil.

     

    (Jeanne.D.B)


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     Duel de sentiments

    Duel de sentiments

    De moi à moi 

    « Pour un instant, ou bien un seul regard,

    Je donnerais, je crois, la terre entière. »

    Le seul problème, ça me parait bizarre,

    Je ne sais à quoi rime cette chimère.

     

    Est-ce bien moi qui prononce ces mots ?

    Et à qui ? A quel être s’adressent-ils ?

    Insondable mystère de mon âme en lambeau

    Libérant un doux parfum d’émoi très subtil.

     

    Bien sûr, la nostalgie frappe parfois à la porte.

    Tu ne sens plus des bras te serrer sur un cœur !

    Bats-toi mon âme, si tu le veux tu seras la plus forte

    Fuis l’ombre des désirs, pour toi ce n’est qu’un leurre.

     

    Arrête ! Arrête  de cogner mon cœur, tais-toi

    Je ne te laisserai pas ébranler mon refuge.

    Je t’interdits l’amour et tous ses désarrois

    Pour un peu de ses joies, tu t’exposes au déluge.

     

    Je te donne en échange des amitiés sincères.

    Il n’y en a pas beaucoup mais elles te sont précieuses.

    Elles pansent les blessures d’un passé, d’un enfer

    Alors éteins en toi ces braises insidieuses.

     

    Et puis si malgré tout ton cœur désire aimer

    Il est un horizon facile à découvrir.

    Choisis bien la nuance du verbe à conjuguer

    La tendresse en ton cœur, ça, tu peux la nourrir.

     

    J.D.B

     

     

    (écrit dans la nuit du 17 au 18 novembre 2008)

     

     



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    "Je", "Anne" et le rêve

     

    C'est l'heure nocturne où l'astre lunaire

    Entraîne l'esprit dans ses errances.

    Au seuil de mon imaginaire

    Pégase piaffe d'impatience.

     

    "Je" sent tout son corps s'estomper

    Tandis qu'une ombre diaphane

    S'en va rejoindre le mythe ailé.

    L'ombre, "Je" la nomme "Anne".

     

    Alors que "Je" repose inerte,

    "Anne" revêt de beaux habits

    Pour un voyage, une conquête

    Dans l'univers de l'infini.

     

    Une robe tissée de voie lactée,

    Un sceptre aux incrustations de nacre

    Un diadème d'étoiles sur ses cheveux dorés,

    Pégase l'emmène vers son sacre.

     

    Son royaume c'est la nuit

    Et les planètes la saluent.

    Dame la lune, son amie

    Éclaire sa route dans l'inconnu.

     

    Le temps d'un rêve, le temps d'un songe

    "Anne" règne sur les constellations

    Et tant heureuse qu'elle en prolonge

    Son doux voyage plein d'illusions.

     

    Ne jamais revenir à la réalité,

    N'être plus rien et pourtant tout

    Petite étoile sublimée

    seule esquisse d'un rêve fou.

     

    "Anne s'obstine dans ses délires.

    "Je" pressent une déchirure

    Et pour l'empêcher de trahir

    Prie le soleil dans un murmure.

     

    L'aube d'un jour nouveau renaît

    Et "Je" résolue,tire la corde d'argent

    Ramène à elle "Anne" et son secret

    Pour saluer ensemble ....le soleil levant.

     

    "Je", l'être dans sa réalité.

    "Anne",l'être dans son imaginaire.

    "Je" et "Anne", l'être dans son entièreté.

    "Jeanne" juste un être ordinaire . 

    Poème écrit dans la nuit du 10 au 11 février 2008

     


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    Rose pivoine 

    Pleure ma belle, je recueille tes larmes

    Et les porte à mes lèvres en ultime baiser.

    Sublime sensation, ode à ton charme

    L’ombre d’un rêve s’étire sur la fatalité.

     

    Dans le creux de ma main reposent tes pétales

    Je les porte sur mon cœur, perles diaphanes

    Reine du printemps, chère petite vestale

    Cueillie bien trop tôt dans l’aube paysanne

     

    Rose pivoine, ton prénom inspire une caresse

    Que je ne peux m’empêcher de t’offrir

    Je ressens pour toi une folle tendresse

    Je ne peux te trahir, restes un souvenir.

     

    Tu étais le présent d’une très chère amie

    Qui te donna à moi, peut-être pour un sourire

    Tu étais essence odorante, d’une tendre harmonie

    Et quand je te reçus, je ne pus que frémir….      

     Jeanne.D.B


  • Tentative de peinture à l'acrylique sur toile blanche

    lol c'est pas gagné 

    Rêverie autour d'un "si"

    Si je pouvais un jour
    Décider d'un endroit
    Pour mon dernier séjour
    Je voudrais, je le crois
    Reposer pour toujours
    Dans un berceau de bois
    Et sans de grands discours.

    Une clairière reposante
    Au coeur de la forêt.
    Un lac aux eaux dormantes
    Protègerait ma paix.
    Et la mousse odorante
    Ma tombe couvrirait
    de senteurs persistantes.

    Et parfois tu viendrais
    T'asseoir sur une souche;
    Et tu me parlerais
    du soleil qui se couche.
    les arbres te chanteraient
    Tous les mots que ma bouche
    Jamais ne prononçait.

    Pudeur trop encombrante
    Secret trop bien gardé.
    Les ondes du lac,dansantes
    Au gré de l'Alizé
    T'avoueraient mes manques,
    Mes rêves torturés
    Quand tu partais, fuyante

    Puis dans le grand silence
    De l'automne finissant
    Tu pleurerais l'absence
    De mes rires rassurants,
    De ma belle inconscience,
    De ma vie t'échappant.
    Bien trop brève existence.

    Toi qui gît en mon coeur
    J'attendrai, languissante
    ces instants enchanteurs
    Des souvenirs constants
    Pour se rejoindre ailleurs
    Bien au-delà du temps.
    Eden est une splendeur.

    Puis à la nuit tombante
    Te sentant pacifiée
    Et encore indolente
    Tu prendrais une poignée
    De la mousse odorante
    Symbole d'éternité
    Sur nos âmes ferventes.

    Par delà le couchant
    Bercée par ta candeur
    Je suivrais ton pas lent
    Réchaufferais ton coeur
    Tout en te murmurant:
    Je t'attendrai ailleurs
    Bien au-delà du temps.

    Jeanne.D.B


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    Si tout est sombre, tout est chaos
    Ouvre la porte et les rideaux
    Laisse entrer la chaleur
    Qui réchauffe le coeur.
    Quand l'orage s’abat
    Et t'affronte en combat,
    Si tes amours s'enfuient et lentement se meurent,
    Qu'ils suivent leur destin mais s'endorment sans peur,
    Alors....
    Ouvre ton âme, ouvre ton coeur
    A l'amitié, ce grand bonheur..

    Jeanne.D.B

     


  • La musique et moi

     

    La musique et moi

    dédié à tous ceux qui aiment la musique

    Fragile vision qui ne tient qu’à un Fil !
    La musique m’inspire une douce harmonie
    Et tandis que les notes s’égrennent, volubiles
    Mon âme se vêt d’une tendresse infinie.

    Et sur un piano que dessine mon mental
    Beethoven entame « Sonate au clair de lune ».
    Oh divine musique, enchantement, doux régal
    Tu me plonges dans une rêverie peu commune.

    Et puis subitement « Nightingale » de Yanni
    Résonne dans ma tête, infiltre tout mon être.
    C’est la joie, le bien-être qui soudain m’envahit
    Vertige fugace où je viens me repaître.

    Alors Vangelis m’offre une élévation
    « Le dernier des mohicans » me montre l’invisible
    Et au son du tamtam il m’ouvre un horizon
    Un simple regard sur des contrées paisibles.

    Et puis André Rieu soulève son archet
    Entonne l’histoire d’un amour trop tragique.
    Alors son violon pleure « Roméo et Juliette »
    Réunis dans la mort qui leur fût fatidique.

    Musique des sphères aux pouvoirs magiques,
    Baume salvateur posé sur mes tourments
    .« Si tu savais mon frère » comme tu es romantique
    Me chante Yannick Noah. Oh quel envoûtement.


    Ecrit dans la nuit du 26 au 27 juillet 2008





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